L'HO CHI MINH EXPRESS
Mercredi 6 juillet 2016, le jour du grand départ est arrivé, 6h30 nous quittons la maison et direction la gare de St Florent. Le train express pour Ho Chi Minh étant déjà passé, nous allons devoir faire le trajet en plusieurs étapes.
Après un TGV Angers-Roissy, il nous faut patienter 10h à l'aéroport. La patience c'est tout un apprentissage, mais avec la wifi c'est tout de suite plus facile.
Après un premier vol de 8h, la moquette de Delhi nous offre une petite escale de relaxation au son de la musique indienne. Nous réembarquons pour un vol de 5h jusqu'à Bangkok. Nous filons à l'hôtel sans détour par le centre-ville car dès 6h30 le lendemain matin il faut retourner à l'aéroport pour un dernier vol pour le Vietnam.
Bonne nouvelle, nos bagages sont bien arrivés aussi ! L'aventure peut commencer.
Avant de nous lancer dans l'agitation d'Ho Chi Minh, nous prenons le temps d'un bon repas vietnamien à la cafet de l'aéroport entourés du personnel navigant de la compagnie VietJet.
Au menu : du riz, du poulet, du porc et des sauces dont il faut deviner les ingrédients...
Les baguettes c'est chouette, chacun son style et son rythme.
Après ce long trajet et une bonne dose de fatigue accumulée, pas facile de trouver son chemin pour rejoindre l'hotel.
Seb : " je crois que c'est par là "
Marius : " tu as déjà dit ca tout à l'heure "
Tom : " moi je sais pas mais j'ai trop chaud "
Arthur : " en plus on peut même pas traverser à cause des scooters "
Flo : " en fait je pense qu'on a tous besoin de..."
... DORMIR
La circulation à Ho Chi Minh c'est 90% de scooters et le reste en bus et taxis. Ils font un bruit d'enfer, klaxonnent juste pour le plaisir, grillent les feux rouges, prennent les rues à contre-sens (comme sur la photo) et ne laissent pas passer les piétons. Bref, c'est la jungle des deux roues et il faut s'y habituer.
Conseils de Tom pour traverser la route:
- rester groupés.
- garder les yeux fixés sur la circulation
- ne pas se laisser intimider par les klaxons
- trouver un feu tricolore, cela aide, même s'il faut rester prudent.
Notre premier temple dans l'ancien quartier chinois de la ville. Un peu de Zen dans toute cette agitation. Chaque fidèle y brûle des bâtons d'encens.
Le musée de la guerre du Vietnam, avec un point de vue forcément subjectif du conflit. Marius apprécie l'extérieur en découvrant les engins de guerre, par contre certaines photos du musée, sont dures, voire insoutenables. C'est aussi l'occasion de discuter avec les enfants de l'histoire, de la politique du pays.
Dans la rue des panneaux vantent l'essor économique, culturel et social de la ville, qui depuis 40 ans porte le nom d'Ho Chi Minh (et non plus Saigon), du nom de l'oncle Ho (homme politique mort en 1968, qui s'est battu pour l'indépendance du pays). On y voit une forte emprunte communiste.
Un petit tour par l'école de boxe thaï de la ville, ils sont sans nouvelles de "l'ange blanc" depuis son dernier passage l'an dernier !
Nous nous y attendions, mais cela est confirmé, le climat au Vietnam est très différent du notre. La température ne descend pas en dessous de 30° depuis notre arrivée, jour comme nuit et l'athmosphère est humide. Seules solutions pour se rafraichir un peu : la climatisation (dans l'hôtel, les taxis et certains cafés ou restaurants), la douche, froide de préférence ou encore la piscine du centre sportif populaire. Arriverez-vous à reconnaître Marius ?
Ajoutons à cela l'ambiance d'une mégalopole (environ 8 millions d'habitants), saturée par les gaz d'échappement, les bruits constants... pour être honnêtes, nous avons un peu de mal à nous y accoutumer, notre estomac aussi d'ailleurs, l'appétit nous manque un peu, seuls les fruits du marché passent bien.
Nous décidons de prendre un peu de hauteur vis à vis de toute cette agitation, et la tour "Bitexco" est idéale pour cela. Du 49ème étage il y a une vue panoramique à 360° sur tout Ho Chi Minh et les buildings aux alentours. Celui-ci s'illumine aux couleurs de l'arc en ciel.
Waaaoouh!!!
Au détour d'un parc nous assistons à un défilé de personnages de mangas, les connaisseurs reconnaitront peut-être.
Après 3 jours passés dans l'effervescence d'Ho Chi Minh, nous décidons de mettre le cap vers le sud-ouest.
Mais après seulement 15 minutes de bus: grosse frayeur et premières galères. Un camion nous percute à l'arrière et vu que nous étions installés sur la dernière banquette, le choc est plutôt violent. Heureusement, plus de peur que de mal, tout le monde va bien, juste quelques éclats de verre sur le siège d'Arthur...
...Et nos sacs à dos coincés dans le coffre enfoncé par le choc. On vous passe rapidement les détails, une heure de constat, une heure à la fourrière, récupérer nos sacs et trouver un autre bus. Le trajet initial de 2 heures 30 mn, nous prendra finalement près de 6 heures. Notre apprentissage de la patience version travaux pratiques !
Pour notre prochain article, nous vous donnons rendez-vous sur les bords du Mékong.
En attendant le club des 5 vous dit: Chào Tam Biet et Hen gap Lai !